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La voiture économique, tantôt l’un des objectifs premiers d’une marque, tantôt complètement rejeté. Une voiture économique, c’est une automobile accessible pour le plus de personne et donc, le moins cher possible, pour y parvenir, il faut baisser les couts de production, que ce soit la main d’œuvre, le cout des composants mais aussi des études Des voitures économiques, on en connaît tous. La plupart date de l’après-guerre. En Allemagne, le gouvernement ressort un projet qui datait de l’avant-guerre, la Volkswagen, surnommé Coccinelle, c’est elle qui devra remettre l’Allemagne sur les roues. En France, nous avons eu la même démarche avec Renault fraichement nationalisée comme le CNR en a décidé, jusqu’à lors véritable symbole de l’industrie et de l’économie français, spécialisé dans les voitures haut de gamme, mais commence l’élaboration de voitures populaire avec la Renault 4 CV. Celle-ci, bien qu’onéreuse pour l’époque, fut tout de même accessible et devint le symbole des départs en congés payés que les français peuvent enfin profiter en paix. Cette dernière sera, plus tard, remplacée par la Renault 4, et sa variante la plus connue, la 4L (version plus luxueuse, d’où le L de Luxe). Ainsi Pendant des décennies, la 4L fut LA voiture du peuple, l’une des moins chère, l’une des plus fiables, et symbole de l’industrie française. Volkwagen Coccinelle Renault 4CV Renault 4 Renault 4L Pourtant, après avoir écoulé plus de 8 millions d’exemplaires, Renault doit changer. La 4L vieillis et ne corresponds plus aux attentes des Français et aux normes de sécurité. En interne, plusieurs projets font leur apparition, nom de code de cette remplaçante : la VBG, pour la Voiture Bas de Gamme, plusieurs projets sont étudiés, W60, X06, C06, S06, et tant d'autres... En 1973 sous Pierre Dreyfus. Le petit groupe d’ingénieurs, parmi les plus fort de la marque y travaillent. Le cahier des charges est le suivant : Créer une petite voiture, une voiture économique, presque plus économique que la 4L, petite, à la limite de la voiturette pour les trajets courts et en ville. Publique cible : les jeunes conducteurs, être leur première voiture dès 18 ans, le design de la voiture sera d’ailleurs conçu pour plaire à la jeunesse. Le projet se veut très novateur, néanmoins, Renault met le projet au placard. En effet, la conjoncture économique de Renault n’était pas assez stable pour assumer la production d’une voiture économique, surtout que le projet n’est économiquement pas viable. La VBG semble perdue. C’est quelques années plus tard, fin des années 80, qu’un des ingénieurs, fraichement devenu directeur du design industriel de Renault, Patrick le Quément, trouve par hasard le projet VBG, et tombe tout particulièrement amoureux du projet X06. Il rapporte le dossier a ses supérieurs qui, Renault allant mieux, accepte de continuer le projet. Un petit groupe d’ingénieurs se forme et prend à la lettre le projet VBG, Le directeur du projet sera Yves Dubreil, personnage haut en couleurs allant parfaitement avec l’esprit du projet, et travaille avec Patrick le Quément qui, avec l’aide de Jean Pierre Plouay, signent le design exterieur (Jean Pierre Plouay étant un jeune designer à l’époque, qui plus tard sera connu pour le concept-car de la Mégane et de la Laguna) et Gérard Gauvrit fera le design intérieur. La voiture sera un monocorps minuscule aux traits de monospace, car, certes petite, elle se veut néanmoins spacieuse, reprenant la structure du « monocorps » qui, à l’époque, était monopolisé par les monospaces, marché que Renault avec l’aide de Matra a lui-même créé avec la Renault Espace, et, tout comme cette dernière, être le plus modulable possible avec des sièges rabattables. la moins chère possible mais, contrairement à la 4L, être le plus à la pointe de ce qui se fait à l’époque, et son design ressemblera à celui d’une grenouille, essayant de lui insuffler une personnalité, une voiture portée sur la jeunesse, d’où son nom, contraction de trois noms de danse : le Twist, le Swing, et le Tango, la X06 VBG devient : La Twingo Un des premiers projets de la VBG des annés 70, nommé W60, par Jean Pierre Plouay Tout premier prototype de la X06 VBG dans ses premières versions des annés 70 avant d'être gelé, dont certaines idées seront reprises par l'équipe d'Yves Dubreil dans les annés 80 avec la reprise du projet VBG Yves Dubreil, directeur du projet, haut en couleurs, comme sa voiture Patrick le Quément, directeur du design industriel chez Renault qui retrouva le projet VBG et le relancera Jean Pierre Plouay, qui signera le design exterieur avec Patrick le Quément Gérard Gauvrit, qui signera le design intérieur Yves Dubreil appréciait communiquer avec ses collègues à l'aide de dessins, sur celui-ci, Dubreil, représenté sur le dessin, mets en évidence la difficulté du projet X06 VBG de pouvoir tout réussir, et de passer le "passage obligatoire" incarnant le petit prix de la voiture, seule manière de réussir : optimiser au maximum le véhicule Plus de dessins d'Yves Dubreil en bas de page, cliquez ici :) Renault la présente au salon de l’automobile, en 1992 sous Raymond Lévy, les concurrents semblent perplexes, pourtant, c’est un succès, prix annoncé : l’équivalent de 8 000 €, une bouchée de pain ! Mais alors, comment as-t-elle fait pour être si peu chère et pourtant si attrayante ? Le génie des ingénieurs de la Régie Nationale sur le projet Twingo à été de créer des méthodes innovantes d’ingénierie et de production. Et les idées sont très simples, par exemple, pourquoi mettre 2 essuis glaces ? pourquoi pas qu’un seul qui certes de par son système de pantographe est plus complexe, mais réduit son coût pièce. Pourquoi habiller totalement l’intérieur ? La carrosserie continuera à l’intérieur, il y aura un peu de d’habillage intérieur un peu comme sur la 4L. Les astuces se trouvent jusqu’au niveau des rétroviseurs, Renault innove et créé un rétroviseur symétrique, alors que pour les autres voitures, il y a deux chaines de production, une pour les rétroviseurs gauches, l’autre pour ceux de droite, pour la Twingo, lorsqu’un rétroviseur sort de l’usine, il n’est ni un rétroviseur gauche, ni droite, il est les deux. Il suffit de changer l’emplacement d’une vis, et il devient un gauche, ou droite, cela divise par deux les couts de productions. Quitte à faire le plus économique possible, autant le faire jusqu’au bout, pour l’antenne, Renault la place sur le rétroviseur gauche, et non sur le toit, car, l’autoradio se trouvant au milieu du tableau de bord, le câble doit passer à gauche du conducteur, puis remonter, et repartir au milieu du toit pour l’antenne, ici, Renault divise par deux la longueur du câble en mettant l’antenne sur le rétro gauche, et donc, les couts de production. Cet autoradio justement, tout comme le reste de l’intérieur il se plie au design de la voiture. Comme c’est un objet électronique l’un des plus avancé dans la voiture et cher, il est proposé en option. Les couleurs de caisses sont chatoyantes et le blanc bannit car ne correspondant pas à l’esprit de la voiture, mais toujours dans un esprit économique il n’y a que 4 teintes de carrosserie. Il n’y a qu’un seul niveau de finition / qu’une seule motorisation. Celui-ci n’est pas le dernier moteur existant, il faut un moteur qui a déjà fait ses preuves et rentabilisé : le Moteur Cléon Fonte, un moteur qui a presque 40 ans à la sortie de la voiture, mais qui permet à Renault d’avoir un moteur peu onéreux et très fiable. Car, lorsqu’on achète une voiture, on n’achète pas vraiment ce qu’il y a dedans, mais une sorte de moyenne de combien ça coute à produire, additionné aux matières premières et à la main d’œuvre. Pour le coup de l’antenne, la diviser par deux, c’est économiser 1 franc, mais, si la voiture est produite à 4 millions d’exemplaires, ce qui s’est passé, c’est 4 millions d’économisé, ce qui baisse fortement le prix de la voiture. Mais, ce qui est très intéressant, c’est que ce n’est pas comme la 4L ou la Coccinelle, les composants ne sont juste pas absents, ils sont juste optimisés. Vous aviez l'antenne, elle n’était pas absente, elle était juste optimisée au maximum. Ainsi, lorsque vous achetiez une Twingo, vous aviez une voiture comme les autres, pour bien moins chère que les autres. Emplacement de l'antenne sur une Twingo Mais, ce qui est très intéressant, c’est que ce n’est pas comme la 4L ou la Coccinelle, les composants ne sont juste pas absents, ils sont juste optimisés. Vous aviez l’antenne, elle n’était pas absente, elle était juste optimisée au maximum. Ainsi, lorsque vous achetiez une Twingo, vous aviez une voiture comme les autres, pour bien moins chère que les autres. Mais il y a mieux Tout d’abord, au sujet de la communication, la Twingo est présentée comme une voiture bienveillante, ce qui change des voitures conventionnelles et, mets de la couleur dans les vies. Créer une voiture avec une expression, une « frimousse » comme dit son designer, cette idée de créer une voiture qui respire la bienveillance et la gaité, pour l’époque, c’était révolutionnaire, comme le dit Patrick le Quément : « Encore aujourd’hui, j’arrive difficilement à ne pas regarder une Twingo sans sourire ». Dans la notice VHS de la Twingo de 1993, la voiture se voyait même insufflé une personnalité, une humanité, renforcé par son design et même un esprit presque maternel, une scène d’une petite fille, testant le mode « couchette » de la voiture, jouant puis s’endormant avec son Raton Laveur en peluche, qui se finis sur un plan sur la Twingo qui fais un appel de phare, et qui recule, comme si elle disait à la caméra et aux spectateurs « elle se repose, ne faites pas de bruit ! ». Cette scène montre le caractère révolutionnaire du design de la voiture et de sa communication, ça change complètement de l’aspect sérieux et dur qu’était la vision de l’automobile de l’époque, la Twingo est un membre de la famille, une partie de la vie, ce qui respecte le slogan de Renault de l’époque « Des voitures à vivre », des voitures faites pour y créer des souvenirs, et s’y sentir bien, confortablement. Publicité de la Twingo, avec son slogan de l'époque Ensuite, sur l’aspect plus matériel, le petit groupe d’ingénieurs ont des idées très intéressantes, comme je vous aie dit, cette voiture reprends des traits de la modularité du monospace, ainsi, Renault décide de creuser le tableau de bord pour en faire tes porte objets, vous rentrez dans la voiture, vous jetez vos clefs sur le tableau de bord, et vous démarrez, c’est très intéressant pour l’époque, mais il y a mieux. Comme précédemment dit, il n’y a pas de revêtement intérieur, ainsi, non seulement c’est moins cher, mais en plus ça fait encore plus de place à l’intérieur. Également, Renault choisis de mettre une grande surface vitrée, l’une des plus grandes de l’époque, ce qui permet de faire rentrer le paysage dans la voiture, et de faire moins sentir le fait que c’est une petite voiture. Et, clou du spectacle, les ingénieurs choisissent de mettre la banquette arrière sur un rail, avec la possibilité de l’avancer, ou de la reculer, ainsi, si vous n’avez pas d’objet dans le coffre, vous pouvez la reculer au maximum et avoir un maximum de place pour les jambes. Ces idées coutent très peu à la production, mais pourtant restent très innovantes pour l’époque, font de cette voiture une voiture comme les autres, et même, encore plus modulaire que les autres, et ce pour 4 à 5 fois moins cher. Sièges relevés Cette voiture, sortie de nulle part explose le marché de l’automobile français et européen Pourtant, Renault a raté sa cible. Cette voiture, comme je l’ai dit, est conçue pour les jeunes pour être leur première voiture, cependant, même encore aujourd’hui, des jeunes qui ont comme première voiture une voiture neuve, c’est très rare. Alors imaginez dans les années 90. A cet époque-là, ceux qui avaient beaucoup de chance avaient une voiture d’occasion, une 4L souvent, les moins chanceux avaient une voiture donnée par la famille, et les encore moins chanceux conduisent la voiture des parents. De manière assez ironique, cette voiture était parfaite pour une clientèle du troisième âge, qui, n’ayant plus la charge économique des enfants, ont la possibilité de se payer une petite voiture pas chère, mais surtout petite, facile à garer, facile pour aller faire les courses ou aller à la messe le dimanche, et ne plus à avoir à conduire leur énorme Renault 25 familiale, la plupart des acheteurs de la Twingo sont donc des retraités, pourtant, la communication autour de la Twingo est réussi, tous les jeunes voulaient une Twingo, c’était la voiture préférée de la jeunesse, Renault a réussi son coup, mais n’a pas prévu l’économie autour de la voiture. Cette clientèle « surprise » oblige Renault à changer sa manière de voir l’offre produit de la voiture. Renault doit ajouter des équipements dans la Twingo et augmenter sa marge car cette clientèle possède plus d’argent que les jeunes conducteurs. Ils ajoutent les rétroviseurs électriques, ils ajoutent une meilleure sellerie, les vitres électriques, de série (c’est-à-dire sur toutes les Twingo par défaut quel que soit le model), et même, comble de ce changement de fusil d’épaule, la sortie d’une Twingo Initiale, Initiale étant l’appellation des voitures Renault haut de gamme, avec un tableau de bord avec des teinte en bois et des sièges cuirs haut de gamme. Twingo Initiale, sièges, boutons et fonctions haut de gamme Ironiquement, malgré l’augmentation de la marge, de la valeur ajoutée et l’ajout de ces technologies, la Twingo reste la voiture la moins chère en France malgré tout. Mais voilà, Après presque 15 ans de règne, 4 évolutions, la Twingo vieillie. Vient alors sa remplaçante, des rumeurs sortent, quelques semaines plus tard, la Twingo 2 est présenté. Mais… Cette Twingo est économiquement parlant très intéressante, les premiers modèles sont produits en France mais est rapidement délocalisé dans l’usine Renault de Novo Mesto en Slovénie. C’est une délocalisation, c’est-à-dire le fait de localiser le twingo dans un autre pays ou le cout de la main d’œuvre est moindre, ce qui baisse très fortement le cout de production de la Twingo. C’est donc l’exemple même de la courbe du sourire, la voiture est étudiée en France, un pays développé, car c’est ici que ce trouve les ingénieurs et l’entreprise, c’est là que se font les activités créatrices, ensuite, l’usinage de la voiture est faite dans un pays où il y a peu de valeur de création, qui va juste suivre les instructions qui viennent de France, et ensuite pour revenir en France, pays développé. Comme un sourire. Ainsi, Renault a la possibilité de monter en gamme, et ce pour le même prix : 15 000 euros. Renault, ayant changé de cible, s’amuse même à faire énormément d’éditions spéciales de cette Twingo 2, au nom d’équipe de rugby (XV de France), d’opérateurs de téléphonie comme l’édition Orange en Pologne, et même, de produire une édition sport, directement adapté du prototype utilisé en course, la Twingo 2 Renault Sport (R.S) Twingo 2 Twingo 2 R.S (Renault Sport) Cette Twingo 2 fut un succès, mais, pour certains, cette Twingo n’est plus une Twingo, pour s’adapter à la clientèle plus vieille, cette version 2 est bien différente, et beaucoup moins « extravagante » et aguicheuse. Une partie de l’âme de la Twingo a disparu. En 2014, un concept-car et une voiture de sport utilisée par Renault sport pourraient être une nouvelle Twingo, leurs nos ne fait d’ailleurs aucun doute « Twin’Z et TwinRun », bingo, quelques semaines plus tard, Renault présente la Twingo 3, toujours économique. Pour contenir les coûts dues aux nouvelles normes de sécurité et des taxes oblige Renault à revenir à des rétroviseurs manuels sur les versions les moins chères, mais, surtout : Un nouveau design, un mélange entre la Twingo 1 et 2, un design très jeune et différent, un avant inspiré de la Twingo 1 et l’arrière inspiré de la Renault 5, et, en même temps, un design pas trop clivant contrairement à la Twingo 1. Certaines idées de la Twingo 1 et 2 disparaissent comme les sièges arrière coulissants (même s’ils restent rabattable créant un grand coffre) le choix de mettre le moteur à l’arrière fait que la voiture braque très bien ce qui est très utile en ville. Cette Twingo 3, malgré ces défauts-là, est un succès également. Croquis du prototype de la Twingo 3 Twingo 3 Mais, quelque chose d’intéressant se passe sur cette Twingo 3, car c’est là que rentre Mercedes, Mercedes-Benz après la prise de capital croisée en 2010. Alors sans solution interne pour trouver un devenir à sa Smart, Mercedes fini par aller voir son partenaire: Renault. Renault accepte, un accord commun est trouvé, nommé Projet Edison piloté par Renault, ciblant la création d’une plateforme commune d’une propulsion à moteur arrière utilisé pour les voitures citadines et hypercitadines, Renault donne le moteur, le châssis (c’est-à-dire le squelette de la voiture) et s’occupera de la conception de la Smart 2, et en échange, Mercedes donne le moteur de sa Smart pour les versions les moins puissantes (et moins couteuses) de la Twingo 3. Ici, les économies d’échelle ne sont plus sur le produit mais sur le partage de composants et de la plateforme. Les deux marque partagent les composants dit « non visibles » entre la Smart 2 et la Twingo 3 et Renault se fait payer une partie du coût d’étude de la plateforme et l’étude complète de la Smart par Mercedes. Ce Projet Edison permit aux deux marques de continuer le développement de ces citadines économiques, et de pouvoir monter en gamme, pour le même prix de revient. Une Twi... Euh je voulais dire une Smart ForFour 2 En 2020, une version électrique « E-Tech », sort, dont j’avais vu le prototype en 2019 lors de mon stage chez Renault, l’idée est donc de faire une voiture électrique accessible, à 25 000 Euros, la moins chère de France à ce moment-là. Twingo « E-Tech » Nous y sommes, 2023, et la Twingo et l’esprit qui l’entoure existe toujours. Mais, aujourd’hui, quel devenir pour la Twingo ? Les informations ne sont pas claires, ce qui est sûr, c’est que Renault va arrêter la production de la Twingo 3 pour la remplacer par une nouvelle voiture, une recréation de la Renault 5 en version électrique. Néanmoins, le président de Renault pense garder la version électrique de la Twingo encore quelques temps, mais pas de la version essence, car, avec l’augmentation des taxes, il est difficile d’être rentable avec une telle voiture à ce prix et avec ces équipements, et surtout depuis la fin récente de la fabrication de la Smart for four à l’usine de Novo Mesto de Renault. Renault 5 Electrique Mais alors, que reste-il de l’esprit Twingo ? Et bien, bien plus que vous ne le pensez. Tout d’abord, aujourd’hui, si une voiture a des formes, a un design attrayant, c’est grâce au fantôme de la Twingo, car c’est elle qui a instauré l’idée que le design dans une voiture est très important et qu’il doit être différent et se démarquer des autres. Remarquez qu’avant la Twingo, les voitures étaient souvent ressemblantes, et carrés, depuis la Twingo, il suffit de voir les voitures des années 2000, toutes cherchent à avoir des formes, des rondeur, et surtout, une architecture typique du constructeur. Avec plus ou moins de succès, Renault réussi à faire un passage du « carré » aux « rondeurs » avec succès avec la Clio 2 qui fut très célèbre, d’autre eut du mal comme Fiat avec leur Multipla qui eut beaucoup de problèmes à cause de son design avec beaucoup trop de… Rondeurs… La Fiat Multipla, dont la courbe de vente fut... Plate Mais aussi, en secret, Renault a une filiale : Dacia, filiale de Renault spécialisé dans les voitures économiques : la moins chère, 10 000 euros, la Sandero. Comme la Twingo 2 et 3, ces voitures sont fabriquées dans un autre pays : en Roumanie (Dacia venant de Dacie étant l’ancien nom de la Roumanie) et donc obéissant à la courbe du sourire. Le plus intéressant, dans ces voitures, on trouve les mêmes idées que la Twingo pour avoir quelque euro en plus, par exemple : Pourquoi mettre la commande d’ouverture des fenêtres sur la porte ? pourquoi pas la mettre sur le tableau de bord, et ainsi économiser un interrupteur et un câblage de porte. Reprendre les groupes motopropulseurs de la gamme ancienne et se servir de Renault comme banque d’organe Dacia était initialement une entreprise complètement indépendante de Renault, créé par le gouvernement socialiste de Roumanie cherchant à se diversifier et à se réindustrialiser dans une URSS en difficulté. Pourtant, difficile de commencer de 0 une nouvelle entreprise d’automobile, le gouvernement Roumain décida de se rapprocher spécifiquement de la Régie Nationale des Entreprises Renault pour construire cette toute jeune marque. C’est pour cela que Dacia s’est rapproché de Renault, jusqu’à finir par en devenir une filiale à part entière. « En secret », pas totalement, car il fut un temps, Renault avait décidé d’écrire sur ses voitures Sandero « by Renault », mais, depuis le changement de stratégie de Renault, renforcé par le projet « Renew », Renault cherche à se détacher de cette image de constructeur « bas de gamme » et de se recentrer sur les voitures milieu de gamme voir haut de gamme, et sur les voitures à vocation sportive avec la refondation d’Alpine. Dacia appartient toujours à Renault, mais plus rien ne l’indique. Et la Twingo n’est plus vraiment présenté comme une voiture bas de gamme mais comme une « citadine intelligente » La Dacia Sandero De la 4 CV, à la Renault 4 et 4L, la Twingo fut la voiture du peuple français, mais, ce qui est intéressant, c’est qu’elle fut à la fois la voiture neuve des moins riches (en tant qu’unique voiture) mais également la voiture secondaire des un peu plus riches (comme les retraités, ou jeunes actifs cherchant le prestige de l’achat de sa première voiture neuve), une voiture à double visage, créant un lien entre les classes sociales, c’est la jolie philosophie de cette voiture qui fait que je l’aime, et que j’en ait une.
Sources : Youtube : https://youtu.be/qAv2Q9c7Z4A (Documentaire sur la Twingo qui m’a donné envie de faire ce sujet) https://youtu.be/inLTFuE-iyg?t=119 (Vidéo humoristique des vidéastes Vilebrequin sur la Twingo qui m’a fait beaucoup rire) https://youtu.be/Vf6FxPDYEak (Notice officielle VHS de 1993, mise en ligne par Génération Twingo) https://youtu.be/qdsAk2Y7-c4 (Notice officielle VHS de la Phase 2 1996, mise en ligne par Génération Twingo) https://youtu.be/ubxtSKbKQCk (Vidéo officielle du groupe Renault sur l’histoire de la Twingo avec Yves Dubreil, Patrick le Quément et Thierry Plantegenest) Génération Twingo : associations des fans de la grenouille : http://www.generation-twingo.fr/fabrication.php http://www.generation-twingo.fr/evolution.php http://www.generation-twingo.fr/specificites.php http://www.generation-twingo.fr/motorisations.php Wikipedia (quelques petites infos genre les dates que j’ai croisé avec d’autres sources) https://fr.wikipedia.org/wiki/Dacia https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault_Twingo https://fr.wikipedia.org/wiki/Renault Projet Edison : https://www.usinenouvelle.com/article/nouvelle-twingo-et-nouvelle-smart-entre-renault-et-daimler-qui-fait-quoi.N282037
Les dessins d'Yves Dubreil, vous allez voir c'est rigolo Montre, autour de la X06 VBG, les différents membres de l'équipe du projet Twingo, avec leur occupations Montrant que cette fine équipe permet, a elle seule, de faire avancer le projet X06 VBG "Thèse, antithèse, synthèse", montrant que la Twingo 1 et 2 était diamètralement opposées, et que la Twingo 3 se veut donc en être le mélange parfait Le Salon de l'Auto de 1992, dont une immense partie des visiteurs vont au stand Renault juste pour voir la Twingo. Evenement qui s'est réélement produit, selon une étude, près de 70% des visiteurs sont venus uniquement pour voir la Twingo, d'ailleurs, les autres stands étaient désertés, et vide. Cet évènement fut le début de ce que Renault nomma en interne la "TwingoMania" Ici, la Twingo est montré comme top-model, défilant. Elle est donc personifié et surtout montré comme véritable oeuvre d'art et non comme une voiture "conventionelle" et "déshumanisée" Ici, Dubreil est montré avec une échelle, parlant d'économie d'échelle, étant les étapes a suivre pour faire des économies. L'échelle servant a faire le jeu de mot n'a que deux échelons, un tout en bas, l'autre tout en haut, montrant que c'est tout... Ou rien "Laissez-la vivre !", ce dessin montre les ingénieurs essaiant de relancer les ventes de la Twingo en cherchant des des idées farfelues. Dubreil explique que la voiture vis d'elle même ! Dubreil, s'étant accidenté avec sa Twingo dans un champ de poules et de coqs, un coq sur la fenêtre dit d'ailleur "coôôt, coôt", en référence évidemment au "cout" de la voiture, montrant que partout ou vont les ingénieurs, le fait de réduire les couts est si omniprésent qu'il entendent même le mot "cout" dans les animaux La Twingo 1, représenté au féminin, avec son "fils", la Twingo 2 RS, représenté de manière masculine, comme si la Twingo 1 était une mère calme (car n'ayant jamais eu de version sportive), avec son fils turbulant Dubreil fais une caricature de lui même, avec des flèches expliquant ou faire des économies, malgrès tout, il reste toujours le même, "au standard", comme la Twingo, qui doit revoir tout ce qu'elle a pour être le plus économique possible, sans pour autant perdre ce qu'elle est : une vraie voiture Dubreil, au volant de la Twingo 1, personifié, triste du fait qu'elle n'arriverai jamais a être championne du monde et réussir a faire un temps incroyable, ironique car quelquyes temps plus tard, sort la Twingo 2 RS qui, elle, gagnera beaucoup de trophés La Twingo, vivant dans un terrarium, donc dans son propre écosystème, montrant que c'est une voiture dans son monde, déconnecté des autres Les ingénieurs de Renault, travaillant sans murs, pour montrer a quel point ils essaiaient de faire des économies partout ou ils le pouvaient "L'Auto-Critique", jeu de mot entre faire son auto critique, et les "autos" dans le sens automobile. Dubreil, dans cette citation, montre qu'étant donné que son projet n'existe chez aucun autre, alors il n'y a pas de quoi avoir peur Montre les ingénieurs sur le plateau de la production de la X06 VBG, montrant les ingénieurs cherchant a faire des économies Dessin montrant la sortie de la Twingo de son usine a Flins, ou une personne est payé 1 Franc pour liver une twingo a quelqu'un, avec son emploieur, disant qu'il ne peut pas faire plus, car ils ont tout dépensé dans cette voiture Dubreil, n'ayant plus d'argent ayant tant dépensé dans la voiture, fais la manche pour demander aux visiteurs du salon de l'auto d'aller voir la Twingo, et de donner pour que cette voiture vive